11 août 2008
Transhumance
Les chaines de la terre
Profondes Grondent
En lourdes chevillères,
Immondes sombrent,
Tirant vers la poussière,
La chair amère,
Vers la gorge profonde,
De nos tombes.
Le sol nous enterre,
De sa langue râpeuse,
Et dévore les viscères,
De nos heures adipeuses,
Lourdes de nos prières,
Ces visqueux et vains glaires,
Déglutissant l'absence,
Et le vide de sens,
De nos frêles chimères,
que le temps nous digère,
Morbides attirances,
Putride Transhumance.
Kinou (FM)
Publicité
Commentaires