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16 novembre 2012

L'Intense Été.

car_sex1

Les satyres, natures,
s'attirent dans la voiture,
et se tirent et saturent
l'ossature de la tire,

de rires et de luxure,
et ça tourne, et ça dure,
sous saturne et venus,
dans l'urne d'uranus.

La lune bat la cadense,
de ce bal décadent,
qui transpire le cuir,
et la chaleur intense

de la nuit délétère,
qui grise comme de l'éther,
et noircit des cahiers,
de nos plus rares étés.

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29 novembre 2011

Ah mon poulet ...

Ah que je me pourlèche,
déja de ripailler,
De cette peau de pêche,
au flancs immaculés.

Mon tendre amour volaille,
Viens-là que je te plume,
En gigolette de caille
et sa soupe aux légumes.

Poulet frais de mon coeur,
je t’aime sans date limite,pouletjetaime
de minuit à pas d’heure,
tu es dans ma marmite,

Je te boufferais tout cru,
comme cuit à l’étuvée,
Sur un lit, paille-en-cul,
A peine assaisonné !

Ah mon poulet je ...
... t’aime.

9 novembre 2011

La poubelle d'Alexandre.

La poubelle, Alexandre,
Que t'excèles à descendre,
N’attendra pas décembre,
Ni les cendriers pleins.

Sans excuse, ni d’esclandre,
Lance-toi, fier pied-tendre,
Dans la rue palissandre,
Jusqu’au bout du chemin.

Tu trouveras la cible,
Aux fragrances indicibles,
Récompense olfactive,
Du précieux balotin.

Laisse, d'un regard vide,
Ton partenaire putride,
Urne de nos diatribes,
Accomplir son destin.

Et rentre avant l’aurore,
Resasser tes remords,
D’avoir laissé s’enfuir,
Tes esquisses de catins.

alexandre_poubelles

30 janvier 2010

L'essentiel

Une petite touche d'irréel
Instant immatériel
Ma fait croire immortel,

C'était juste une simple parenthèse
au bord de la falaise,
On se donnait du bien

Je me sentais si bien,
dans ses bras de satin,
Je me sentais si libre
Enfin vivre,
Et je touchais sa main ...

Aux couleurs naïves d'un arc-en-ciel
je la voyais si belle,
J'imaginais demain,

Beaucoup d'amour, un peu de magie
Au bord de la folie
Elle me donnait ses reins,

Je me sentais si bien,
dans ses bras de satin,
Je me sentais si libre
Enfin vivre,
Pourtant c'était la fin ..

... c'était la fin du livre,
qui nous rendait si ivres
c'était la fin du monde
une seconde
qui changeait nos destin ...

Un petit oubli un petit rien
Un petit matériel
Pour un peu d'insouciance

N'oubliez plus jamais l'essentiel
Pas de crime passionnel
De vie qui perd son sens

Je m'en suis tant voulu
Je me sentais perdu
J'ignorais que j'avais
Dans mon sang
Tant de poisons violents

... N'oubliez plus jamais l'essentiel
... N'oubliez plus jamais l'essentiel

quelchoix

10 novembre 2009

L'âme frêre

amefrere

Seul au monde, j'avais révé
Enfin de te retrouver
Balayant sur ton passage
Âme frère, mon enfant sage,
Sans doute mes idées noires
Tristes absences d'espoirs.
Inestimable présent,
Éclaircissant l'avenir,
Notre amour en devenir.

Jamais je n'aurais songé
Être à l'instant foudroyé

Tari de tous mes tourments.
Alors viens-là doucement,
Incline tes douces lèvres,
Marque à jamais de ta sève,
Embrasse-moi tendrement.

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3 novembre 2009

Mon coeur susurre ...

susurreMon coeur susurre
les traces d'usure,
le maquillage
n'efface pas l'âge

des meurtrissures,
coups et blessures,
Mais sans ambages
sauver l'image.

Ne dévoiler
mon coeur volé,
Ni mes voyages
pris en otage.

Ne pas laisser
le monde glisser,
Sentir la rage
tenir en cage.

Tout contrôler,
Le coeur serré,
Bercer vos yeux,
de beaux mirages.

Et puis sombrer
dans l'ombre innée,
Que scèle une âme,
à son naufrage.

(kinou)

12 octobre 2009

Les heures électriques

virtualheartQui sommes nous dans l'ombre,
noyés dans le nombre,
des hommes naufragés,
nous les prisonniers,

de la toile-monde,
virtuelle, inféconde,
seuls et solitaires,
soignant nos mystères ?

Laissons l'optimisme
Nous voiler les yeux,
Nos heures électriques,
Nous griser un peu.

Et peut-être alors
qu'en creusant à deux,
nous retrouverons l'or
qui manque à nos cieux.

30 juillet 2009

Anybody Home ?

love is a hopeless case nowmaisonabandonnee
as love has become self-esteem
true things happen less now,
or in the books or in our dreams

too many fakes, too twisted
so many shapes we can't believe in
we keep on running after it somehow,
though we are sailing raging seas,

> is there anybody, anybody home,
> will there be at last someone staying here for long,
> is there anybody, is there anybody lone,
> i was wondering how comes we're gone so wrong

it got so deprecated nowadays
that love has come out from our realms
feelings are never so straight
as love has betrayed what it means 

> is there anybody, anybody home,
> will there be at last someone staying here for long,
> is there anybody, is there anybody lone,
> i was wondering how comes we're gone so wrong

bridge :
- one day, one heart's beating
- next day, it starts bleeding
- should we stare  straight at the sun,
- be burned or staying dark and dumb.

- one day, one eyes leaking
- next day, come back blinking,
- should we just play for fun,
- and letting all that stuff undone

> is there anybody, anybody home,
> will there be at least someone staying here for long,
> is there anybody, is there anybody lone,
> i was wondering how comes we're gone so wrong

i was wondering how comes it takes so long
i was wondering how comes, wondering how comes
one feels alone.

Kinou.

11 avril 2009

L'innoncence (paroles)

L'innocence,
c'est un peu de notre histoire, un peu notre enfance,
L'innocence,
un petit coin de mémoire, se rapelle à nos sens,
L'amour céleste, d'une vie terrestre
Un instant de lumière,
qui nous emporte loin des guerres

L'innocence,
La première page d'un livre, qui n'aurait que l'essence,
L'innocence,
Un sanctuaire si fragile , une bulle de magie blanche,

Qui se défile, au gré des vents
Défiant l'ombre et l'air
Dansant comme mille plumes légères

Mais l'innocence,
fallait-il en abuser, la réduire au silence,
Notre innocence,
Qui donc avait elle gêné
Pour la tuer d'une lance,

Nos nuits d'été, sont au passé,
Et nos manques, nos amitiés,
ne reviendront que nous hanter.

L'innocence,
C'est d'avoir cru bon se dire,
tout ce que l'on s'aimait
L'innocence,
Et de ne jamais trahir,
nos heures ni nos secrets

la route est longue, l'amour s'effondre,
les voix que nous écoutions,
n'étaient pas celles de la raison

et tu t'éloignes, ils te rejoignent
jamais ils ne laisseront
s'émanciper nos horizons,

Et tu m'évites, ta peur s'invite,
L'innocence nous a quitté,
Quand nos sens nous ont troublé.

22 septembre 2008

Si vous avez le blues ...

Emotions

Les derniers poèmes sont un peu tristounets j'avoue :D ... Mais bon, j'ai mes périodes, et chaque poème traite d'un sujet différent, donc pas l'impression de me répéter trop pour l'instant.

J'aspire à faire quelque chose de plus gai, mais pas sur ce blog-ci, qui restera noir, mélancolique, romantique, et parfois tout de même ponctué de trucs un peu plus drôles, ou positifs ;)

Pour les musiques, ce ne sont que des brouillons, et bien sur, j'ai encore des problèmes avec ma voix, je ne suis pas chanteur après tout ^^, chacun son boulot !

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